Téléchargez le dossier d'information complet, remis aux participants des rencontres sur le syndrome d'apnées du sommeil
Retrouvez dans ce document les présentation du Professeur Jean-Louis PEPIN sur l'épdémiologie et risques associés du SAS et du Dr GRILLET sur l'avenir de la prise en charge du SAS à domicile.
Les présentations relatives au 1er thème de la table ronde : le coût économique du SAS par le Professeur Pierre PHILIP et l'intérêt médico-économique du modèle français de prise en charge du SAS par Jean-Marc AUBERT
Pour répondre à la question posée par le 2ème thème de la table ronde, le Docteur Sylvie ROYANT-PAROLA a évoqué l'enjeu de la télémédecine et le Docteur Elisabeth FRIJA-ORVOËN a analysé les programmes d'accompagnement des patients par les PSAD.
Le sondage a été réalisé avec le soutien de la FFAAIR et a concerné 200 patients atteints de SAS.
Téléchargez ici le document de présentation de l'étude médico-économique présentée lors des rencontres du 29 mars au Conseil économique, social et environnemental.
Le détail de l'étude est disponible auprès du Synalam : 01 72 76 25 79 ou contact@synalam.fr
Le syndrome d’apnées du sommeil (SAS) touche entre 2 et 5 % de la population, soit entre 1 et 3 millions de personnes*. Cette pathologie est encore peu diagnostiquée et environ 400 000 patients ont été pris en charge en 2011. Le SAS non traité multiplie par 6 le risque d’accidents de la route et d’accidents coronariens. Dans 30 % des cas, le SAS est aussi la cause d’affections cardiovasculaires, telles que l’hypertension artérielle, l’infarctus du myocarde ou les AVC. Autre incidence : la fréquence d’un diabète ou d’autres désordres métaboliques est neuf fois plus importante chez les personnes apnéiques, sans parler des troubles dépressifs, sexuels ou bien encore de la mémoire.
Les PSAD (prestataires de santé à domicile) mettent en œuvre à domicile, sur prescription médicale, le traitement de pression positive continue. Ils assurent la formation et la maîtrise de son traitement par le patient et l’accompagnent dans son observance. La mauvaise ou la non observance sont en effet à l’origine de pertes de chance démontrées. C’est pourquoi en France, l’Assurance maladie conditionne le remboursement à une observance minimum de 3 heures par nuit et s’appuie sur les PSAD en lien fort avec le médecin prescripteur pour favoriser le bon respect des prescriptions.
*HAS, Note de cadrage – Dispositifs médicaux et prestations associées pour traitement de l’insuffisance respiratoire et de l’apnée du sommeil, 30 mars 2011
Accompagnant près de 900 000 patients, les prestataires de santé à domicile (PSAD) sont des acteurs clés du parcours de soins du patient ; à la charnière entre les professionnels de santé, le patient et son entourage, les 13 000 professionnels des PSAD (infirmiers, pharmaciens, techniciens…) permettent aux patients de recevoir à domicile certains traitements lourds nécessitant des appareillages complexes, dans de bonnes conditions de qualité, de sécurité et d’efficience.
Le Synalam est le syndicat des entreprises privées, qui accompagnent près de 70 % des patients en France.
Le SNADOM est le Syndicat National des Associations d’assistance médico-technique à domicile qui regroupe 26 associations nationales. Le Synalam et le SNADOM sont coorganisateurs des Rencontres sur le syndrome d’apnées du sommeil.
La FFAAIR est la Fédération Française des Associations et Amicales de malades, Insuffisants ou handicapés Respiratoires, elle apporte son soutien aux Rencontres. La FFAAIR regroupe plus de 40 associations locales en France à l’écoute des patients et représente ces derniers auprès des pouvoirs publics, de la communauté scientifique, des soignants, des intervenants et des fabricants de matériel.